La coordinatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a lancé ce 4 avril 2019 à Brazzaville, un atelier qui permettra d’asseoir les lignes directives claires de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.
A cette occasion, un contrat d’entente sera signé ce 5 avril 2019 entre la Commission du climat du Bassin du Congo et les partenaires techniques et financiers, en vue de lancer la réalisation de l’étude de préfiguration.
Outre la signature du contrat, les points focaux du Fonds bleu pour le Bassin du Congo et les partenaires techniques et financiers, procéderont à la validation technique des termes de référence de l’étude de préfiguration du Fonds bleu.
L’atelier permettra d’asseoir les lignes directrices claires qui permettront aux organes techniques et financiers d’élaborer des propositions fiables, susceptibles d’éclairer la décision des Chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Commission climat du bassin du Congo. Le lancement de cette étude permettra également de pré-configurer le Fonds bleu pour le bassin du Congo, qui représente, comme le souligne Honoré Tabouna de la Ceeac, un outil opérationnel de la Commission du bassin du Congo, l’une des trois commissions créées ; rappelons-le, lors du sommet des Chefs d’État et de gouvernement africains tenu en novembre 2016 à Marrakech, en marge de la COP 22 et présidée actuellement par Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo. “Nous sommes convaincus que la création et l’opérationnalisation du Fonds Bleu donnera une impulsion positive porteuse de nouvelle perspectives prometteuses pour le Bassin du Congo, pour la région et pour tout le continent africain”.
S’agissant de l’importance de ce fonds, elle vient, comme le déclare la Ministre du tourisme et de l’environnement Coordinatrice technique, de marquer une étape importante dans le processus d’accélération de l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, outil financier de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Conduite par le Cabinet Ernst & Young, sélectionné à l’issue d’un processus international transparent sous la supervision du PNUD New York, l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo est constitué de deux Lots : le premier lot, est consacré à l’élaboration du Plan d’Investissement des programmes sectoriels de l’économie bleue adoptés par les Ministres en lien avec les Contributions Déterminées Nationales (CDN) présentées par les Etats membres des deux Communautés Economiques Régionales à la COP 21 organisée à Paris en décembre 2015; le deuxième lot, est consacré à l’élaboration de tous les outils (politiques, diplomatiques, techniques, juridiques) d’un véhicule financier destiné à doter le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo dune gouvernance aux normes mondiales au service des attentes des Etats, des Entreprises, des Partenaires Techniques et Financiers et des populations.
Du fait que le Fonds bleu représente un instrument de financement d’un plan d’investissements de très grande envergure, probablement le plus grand en Afrique et dans les pays du bassin du Congo, la mise en place d’une feuille de route de la politique de développement durable de ce bassin serait capital.
Sachez que quatre allocutions ont ponctué la cérémonie de lancement de l’étude de préfiguration. Il s’agit entre autres de : représentant du Cabinet Ernst & Young, Martine Terrere, Représentante résidente du Pnud-Maroc, du Docteur Honoré Tabouna de la Ceeac et de Rajae Chafil, Directrice du Centre des compétences en changement climatique 4c- Maroc, tous ont encouragé le dévouement de la ministre Coordinatrice technique.
Source: www.labreveoffice.over-blog.com