Avec ses 8,6 millions de km², le bassin du Congo constitue la deuxième région forestière tropicale humide après l’Amazonie.
Elle s’étend sur plus de 520 millions d’hectares dont 220 millions d’hectares de forêt, soit 6% de la surface forestière planétaire et 10% de la biodiversité mondiale.
Le bassin du Congo abrite plus de 10 000 espèces végétales et plus de la moitié des espèces animales de l’Afrique.
De nombreuses étant menacées d’extinction à l’image des gorilles de montagne et des éléphants de forêts.
Le fleuve Congo
4700 km de long
Deuxième fleuve du monde par son débit
Les tourbières du Bassin du Congo, un réservoir de CO2
Les tourbières du bassin du Congo couvrent près de 150 00 km2. Elles constituent l’une des plus importantes réserves de carbone de la planète et contribuent, à l’équilibre climatique. Les scientifiques estiment qu’elles stockent à elles seules près de 30 milliards de tonnes de CO2, une réserve équivalente à la totalité des émissions de CO2, humaines durant une année entière.
La menace de l’action anthropique
La population du bassin du Congo compte plus de 250 millions d’habitants.
Le bassin abonde de ressources naturelles telle que le bois, les minerais, le pétrole et les pierres précieuses.
On y trouve une grande variété de cultures, domestiques ou commerciales, notamment celles du manioc, de l’huile de palme et du riz. La pêche représente une importante source de revenus.
Les facteurs anthropiques comme l’intensité et les méthodes d’exploitation forestière illégale, les feux de forêt, le braconnage, et l’extraction minière accélèrent la déforestation et menacent la disponibilité durable des ressources et la survie de la biodiversité de la région.
Ces facteurs et les tendances démographiques actuelles fragilisent également les populations autochtones.