La République Centrafricaine comme les autres pays du Bassin du Congo, prend part aux négociations sur le climat du 06 au 17 novembre 2017 à Bonn en Allemagne.
L’objectif de cette rencontre est de définir un mode d’emploi pour l’Accord de Paris, qui vise à contenir le réchauffement climatique sous la barre de 2 o C.
Pour arriver à respecter ces engagements, il va falloir mettre des activités en œuvre. Ainsi chaque partie porte les discussions selon la ligne de ses intérêts ou d’un groupe auquel il appartient.
L’une des priorités de la RCA en particulier et des pays du Bassin du Congo en général est l’adaptation. L’adaptation est la responsabilité globale, par conséquent, les pays développés ont l’obligation de soutenir les objectifs d’adaptation et d’action conformément à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC, afin de mettre en œuvre efficacement les actions et atteindre les objectifs tels que :
La formulation et la mise en œuvre de plans nationaux d’adaptation (PAN) en tant que moyen de hiérarchiser et de communiquer les besoins d’adaptation à moyen et à long terme et de mettre en place des systèmes nationaux de planification et de mise en œuvre à long terme.
La mise en œuvre de l’accord de Paris devrait promouvoir et accroître la capacité d’adaptation et la résilience des pays en développement dans le contexte du développement durable.
Avant la COP 23 les efforts pays développés n’étaient pas consentis sur l’adaptation .Mais depuis le début des négociations quelques annonces ont eu lieu au profit des questions d’adaptation.
Après le démarrage des consultations informelles Co- facilités par l’Argentine et le Pays –Bas , plusieurs pays en développement ont annoncé que le Fonds pour l’adaptations doit être mis au service de l’Accord de Paris et les modalités devraient être élaborées suivant un échéancier à discuter .Les travaux se poursuivent afin d’avoir des issus pour la mise en œuvre effective de ce fonds notamment ceux liés à la gouvernance , aux arrangements institutionnels ,et aux garanties et modalités de fonctionnement .
Mariam AMOUDOU SIDI,
Coordonatrice du journal PENDERE GBAKO pour le RECEIAC