Alors que 196 pays sont réunis à Bonn pour la COP23, une étude montre que 2017 est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée hors El Nino.
Un nouveau constat scientifique qui sonne comme un nouveau cri d’alarme… 2017 s’apprête à devenir l’année la plus chaude jamais recensée si l’on exclut les années où El Nino a sévi. C’est l’Organisation météorologique mondiale qui l’annonce dans un bilan publié en marge de la COP23. La conférence s’est ouverte à Bonn sous la présidence du chef du gouvernement fidjien, Frank Bainimarama, qui a appelé à agir urgemment contre le réchauffement planétaire.
C’est un signal important que les îles Fidji occupent la présidence cette année, a pour sa part déclaré Barbara Hendricks, la ministre allemande de l’Environnement. Cela attire l’attention sur l’un des problèmes centraux de la politique climatique : les effets du changement climatique sur les petits Etats insulaires. Nous avons convenu à Paris de maintenir le réchauffement climatique sous les 2 degrés Celcius, et même de le limiter à 1,5 degrés si possible. Cette limitation à 1,5 degrés est particulièrement importante pour les petits Etats insulaires.”
196 pays sont réunis jusqu’au 17 novembre, y compris les Etats-Unis dont le retrait de l’accord sur le Climat interviendra dans trois ans. Objectif : rediscuter des engagements pris par chaque pays alors que l’on sait d’ores et déjà qu’ils seront insuffisants en l‘état et préciser les règles d’application.
Correspondants AFP