Le Cabinet EY et le Fond Mondial pour la Forêt Tropicale ont organisé ce jeudi 28 octobre à Londres un déjeuner d’affaires dans le but de tirer profit des marchés de capitaux et mobiliser 100 milliards de dollars pour lutter contre la déforestation des forêts tropicales.
Ce déjeuner d’affaires était Co-animé par:
Monsieur James MARAPE, Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée et Monsieur Carmine Di SIBIO, Président-directeur général mondial, du Cabinet EY.
en partenariat avec:
Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République du Gabon
Monsieur Johnny BRECINO, Premier ministre de la République de Belize
La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonatrice de la Commission Technique du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, qui participait à cette levée de fonds dans la capitale britannique a fait un vibrant plaidoyer au nom de la Commission Climat du Bassin du Congo et son instrument financier le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo qui vise à transformer les économies du bassin du Congo afin de les rendre plus résiliantes au changement climatique et fonder ainsi un modèle de développement sur une économie respectueuse de nos forêts, nos tourbières, nos mangroves, ces puits de carbone qui assurent et garantissent l’oxygène de notre planète et permettent d’absorber une partie des émissions des économies développées.
« Nous nous sommes structurés, nous avons engagé des programmes de formation avec l’appui de la Coalition des Nations des forêts tropicales (CFRN) pour délivrer des données robustes et en toute transparence. » a-t-elle précisé
La République du Congo Brazzaville ainsi que la République Démocratique du Congo voisine détiennent conjointement la première réserve de zones humides, appelées communément Tourbières et mangroves. Faute d’être protégées, elles seront asséchées et la faune, la flore et l’immense puits de carbone qu’elles constitue disparaitront. Toutefois cette protection ne doit pas se faire sans contrepartie et au détriment des populations locales. La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo a également saisi cette opportunité pour mettre en garde ceux qui financent des projets qui ne sont pas insérés dans les inventaires nationaux de carbone, puis dans les résultats carbone communiqués à la CCNUCC dans le cadre de nos rapports bi-annuel. « Ces crédits a-t-elle dit n’ont aucune valeur ni aucune matérialité. »