Il s’est tenu ce mercredi 9 octobre 2024 à Bakou en République d’Azerbaïdjan, en marge du dialogue Ministériel de Haut Niveau sur le Nouvel Objectif Collectif quantifié sur le financement climatique (NCQG), entre Madame Arlette SOUDAN-NONAULT , Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, la Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies , Madame Amina MOHAMMED, et le Secrétaire Exécutif de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique, Monsieur Simon STIELL; une réunion bilatérale.
A l’issue de cette seance, plusieurs points d’intérêts majeurs ont été évoqués à savoir :
- La promesse climatique portant sur l’inaccessibilité des pays en développement aux financements dans le cadre des pertes et dommages ;
- L’organisation de la table ronde des bailleurs de fonds en 2025 ;
- La définition claire de la finance climatique, à travers l’élaboration d’une taxonomie ;
- L’appui pour la monétisation du soutien du Bassin du Congo, à travers la prise en compte des crédits carbone souverains.
- La facilitation des conditions d’éligibilité des fonds des pertes et dommages et l’accélération du décaissement pour sa mise en oeuvre ;
- L’amélioration de la transparence des flux financiers des pays développés vers les pays en développement , notamment sur l’adaptation ;
Le Nouvel Objectif Collectif Quantifié doit s’appuyer sur le principe fondateur de la convention climat et de l’accord de Paris relatif à la responsabilité commune mais différenciée, ce qui obligera les pays ayant une responsabilité historique sur le changement climatique à s’engager sérieusement et concrètement dans la mobilisation des financements pour soutenir l’action climatique des pays en développement.