Contexte
Les forêts du Bassin du Congo s‘étendent sur plus de 200 millions d’hectares et constituent le second massif forestier tropical du monde après le Bassin de l’Amazonie avec une biodiversité très riche et unique.
Plus de 65 millions d’habitants dépendent directement ou indirectement des ressources forestières. Les bois précieux tropicaux du Bassin du Congo font partie des exportations régionales les plus importantes. Ainsi, ces forêts avec leur riche biodiversité constituent pour les pays de l’Afrique Centrale un secteur économique essentiel : elles pourvoient des emplois ; elles sont une base importante pour l’exportation des produits des écosystèmes forestiers et génèrent de ce fait les devises et les recettes fiscales.
A côté de leur fonction traditionnelle qui consiste à assurer la subsistance à une immense population, les forêts du Bassin du Congo jouent un rôle important à l’échelle planétaire, celui de la conservation de la biodiversité et de la régulation du climat mondial.
Néanmoins, le manque de personnel qualitativement formé pour la conservation et la gestion durable de ces forêts et leur biodiversité, l’utilisation des méthodes qui ne favorisent pas une exploitation durable des forêts, l’abattage incontrôlé et très souvent illégal du bois, l’implantation des industries extractives, le braconnage massif, la poussée démographique, la pauvreté, l’absence de sources alternatives de revenus pour les populations rurales et la faible valorisation des ressources forestières sont les causes les plus importantes de la destruction et de la dégradation progressives des forêts ainsi que de la disparition de la biodiversité.
La formation s’avère un élément central pour toute action de développement durable et vu le rôle des forêts et de la biodiversité dans l’économie des pays du Bassin du Congo, un investissement dans le développement durable nécessite aussi un investissement dans la formation forestière et environnementale. Ainsi la formation forestière et environnementale étant au cœur de la gestion durable des forêts et de la biodiversité, le Réseau des Institutions de Formation Forestière et Environnementale en Afrique Centrale (RIFFEAC) créé en 2001 fédère et organise les institutions de formation et soutient la COMIFAC dans sa vision de gestion durable et concertée des ressources forestières de la sous-région pour le bien-être des populations, la conservation de la diversité biologique et la sauvegarde de l’environnement mondial. Le RIFFEAC a ainsi la charge de la mise en œuvre de l’axe transversal 1 du plan de convergence de la COMIFAC qui concerne la formation et le renforcement des capacités. La gestion des aires protégées est une tâche de plus en plus exigeante et diverse.
De nos jours, les directeurs, gestionnaires, le personnel et les intendants des aires protégées sont censés avoir des compétences, aptitudes, connaissances et qualités spécifiques entre autres en :
1. Planification, Gestion et Administration afin d’assurer une gouvernance et gestion efficaces, effectives et équitables
2. Gestion Appliquée des Aires Protégées afin d’appliquer des compétences techniques spécialisées à la gestion d’une aire protégée.
3. Compétences personnelles générales nécessaires pour travailler dans une aire protégée, mais aussi et surtout pour les cadres compétences personnelles avancées afin de pouvoir faire preuve d’aptitudes et de comportement exigés pour une performance et direction efficaces.
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