COP26 : Les présidents Sassou Nguesso et Tshisekedi sur le Pavillon de la Commission Climat du Bassin du Congo pour présentation de la structuration du Fonds Bleu

Par Nicodeme Djoma

Le dimanche 31 octobre 2021, s’est ouverte la 26e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques où de nombreuses délégations africaines ont fait le déplacement, notamment la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), qui rassemblent 16 pays de la sous-région dont les deux Congo : la République du Congo, et la République Démocratique du Congo.

Parmi les nombreux défis visant à maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 1,5 °C, conformément à l’Accord de Paris, les dirigeants mondiaux doivent s’engager à lutter contre la déforestation à l’horizon 2030.  La déclaration conjointe des donateurs prévoit d’agir collectivement pour arrêter et inverser la perte générale de couvert forestier.

Dix pays[1] se sont d’ores et déjà engagés à mobiliser 10,3 milliards d’euros de fonds publics entre 2021 et 2025, dont 1,3 milliards dédiés à protéger le bassin du Congo. Désormais, les pays donateurs doivent concrétiser cet engagement prometteur.

Deuxième poumon écologique après l’Amazonie, le bassin du Congo abrite 10 % de la biodiversité mondiale.  La planète respire aujourd’hui grâce à ce poumon. Outre ses 222 millions de km2 de forêt, le bassin du Congo abrite les plus vastes tourbières tropicales au monde. Elles séquestrent 31 milliards de tonnes de carbone, l’équivalent de 3 années d’émission de la planète. Le bassin du Congo est ainsi devenu le régulateur du climat mondial.


[1] Allemagne, Belgique, Corée du sud, États-Unis, France, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède.

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